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Ça fermente sur le Grand Dijon !

Quel est le point commun entre un vin de Bourgogne, une choucroute d’Alsace, un fromage du Jura, une bière Belge et un compost Grand-Dijonnais ? A première vue, un intrus s’est glissé dans la liste. Pourtant, ils sont tous le résultat d’un procédé biologique et chimique bien connu : la fermentation !

 En effet, faire du compost,  ce n’est rien d’autre que conduire une fermentation ! Un savoir-faire basé sur quelques méthodes simples nous permet d’accompagner et de contrôler la fermentation particulière  de nos déchets dits « fermentescibles ».  La fermentation de nos bio-déchets, comment ça marche ? En présence d’air, une armée de bactéries et de champignons dégradent nos  épluchures de fruits et légumes, restes de repas, sachets de thé ou encore notre marc de café… En digérant ces déchets, les micro-organismes produisent beaucoup d’énergie sous forme de chaleur. Il n’est pas rare de voir le compost dépasser les 40 degrés.

Plus tard, après cette phase de fermentation, intervient la phase de maturation, à la manière d’un bon vin. Une multitude d’êtres vivants vont ainsi travailler 8 à 12 mois pour transformer nos déchets de cuisine en un produit qui nourrit, améliore durablement et régénère nos sols : le compost !

 Ainsi, le projet pilote de compostage partagé, initié par le Grand Dijon et accompagné par l’association Arborescence continue son chemin. L’année 2013 a vu naitre 5 placettes de compostage en pied d’immeuble : une à Longvic, une à Quetigny et trois à Dijon. A l’automne, 17 référents de site ont été formés. Ils animent aujourd’hui leur placette, informent et conseillent leurs voisins et veillent au bon déroulement du processus de compostage. Cette année, ce seront 10 nouvelles placettes qui prendront vie dès le début du printemps.